Actualités

1 500 nouveaux véhicules permettront à l’armée canadienne de progresser grâce à un investissement de 2,58 milliards de dollars

30 mai 2024

Cpl Maxime Proulx at 2018 Ex Heavy Loader Competition

Un véhicule blindé léger (VBL) se trouve dans l’aire de lavage de la BFC Shilo le 17 mai. (Photo K-J Millar/Shilo Stag Media)

K-J Millar
Shilo Stag Media

 L’armée canadienne recevra une nouvelle flotte de 1 500 véhicules d’ici 2027, grâce à un investissement de 2,58 milliards de dollars dans le cadre du projet de modernisation des véhicules logistiques (LVM), a annoncé le ministre de la Défense nationale, Bill Blair, le 29 mai.

M. Blair a également annoncé un contrat de 11,2 milliards de dollars sur 25 ans pour le programme d’entraînement des équipages futurs (FAcT). Les FAC vont acquérir plus de 70 aéronefs d’entraînement, répartis en cinq flottes et basés sur des sites tels que Portage la Prairie, le 402e Escadron de la 17e Escadre à Winnipeg, et la 15e Escadre à Moose Jaw, en Saskatchewan.

« Les investissements d’aujourd’hui démontrent que lorsque nous travaillons en collaboration avec des partenaires de l’industrie canadienne, nous pouvons fournir à nos troupes les outils dont elles ont besoin pour faire leur travail – et soutenir de bons emplois dans tout le Canada. Grâce à ces projets et à notre vision renouvelée de la défense, Notre Nord, fort et libre, nous nous engageons à établir des relations encore plus solides avec l’industrie, fondées sur la transparence et la confiance », a déclaré M. Blair.

Dans le cadre du projet de modernisation des véhicules logistiques (LVM), plus de 1 000 camions blindés légers et 500 camions lourds, accompagnés d’équipements connexes tels que des kits de protection blindés, des modules, des conteneurs et des remorques, remplaceront la flotte actuelle. Les véhicules légers de soutien, les véhicules logistiques lourds et la petite flotte de véhicules lourds de soutien du génie sont utilisés depuis la fin des années 1980.

« La nouvelle flotte de véhicules modernes permettra aux FAC de transporter des charges plus importantes de personnel, d’équipement et de fournitures, tout en offrant une mobilité et une protection accrues aux membres des FAC », indique un communiqué de presse du ministère de la Défense nationale.

Deux contrats ont été attribués pour le projet LVM. Le premier porte sur l’achat des nouveaux véhicules, de l’équipement connexe et du soutien initial en service. Le second assurera le soutien à long terme, pendant 25 ans, de la flotte de l’armée.

Le projet LVM a le potentiel de créer ou de maintenir 1 550 emplois et de contribuer à hauteur de 200 millions de dollars au PIB du Canada sur une période de huit ans.

Dans le cadre du programme FAcT, des plates-formes de pointe pour l’entraînement et les opérations au pays et à l’étranger sont mises à la disposition de l’Armée de l’air royale canadienne (ARC) avec de nouvelles flottes d’aéronefs :
Grob G120TP,
Pilatus PC-21,
Beechcraft King Air 260,
Airbus Helicopters H-135, et
Le De Havilland Dash 8-400 est équipé d’un système d’entraînement aux missions dans la cabine.

« L’investissement annoncé fait partie de la plus grande recapitalisation de l’ARC depuis la Seconde Guerre mondiale. Rien que depuis 2022, le gouvernement du Canada a finalisé l’acquisition ou la modernisation d’environ 140 nouveaux aéronefs pour l’ARC – des chasseurs F-35 aux aéronefs multimission P-8A Poseidon. Cet investissement particulier renforcera notre capacité à former un nombre suffisant d’équipages qualifiés pour répondre à nos besoins opérationnels.

Le contrat comprendra également des cours théoriques, une formation sur simulateur et en vol, ainsi que de nombreuses activités de soutien sur place pour les futurs pilotes de l’ARC, les officiers des systèmes de combat aérien et les opérateurs de capteurs électroniques aéroportés. La formation dans le cadre de ce nouveau contrat continuera de se dérouler dans les principales escadres de l’ARC en Saskatchewan et au Manitoba, et devrait débuter au printemps 2029.

Le programme FAcT a le potentiel de créer ou de maintenir 3 400 emplois et de contribuer au produit intérieur brut du Canada à hauteur de 405 millions de dollars par an sur une période de 25 ans », peut-on lire dans le communiqué de presse.