FAC/MDN

Un aperçu du rôle d’un sergent-major de l’armée: actuellement détenu par l’ancien adjuc James Smith du 2PPCLI RMS

17 novembre 2022

MCpl Brandon Liddy
MCpl Brandon Liddy

Gerry Tisserand
Spécial Stag

Dans l’Armée canadienne (AC), le sergent-major de l’Armée (ASM) est rarement loin du commandant de l’Armée, et la raison est simple.
Ensemble, ils forment une équipe de commandement qui dirige toute l’armée. Le rôle de l’ASM en tant que lien de communication entre les troupes et le commandant de l’armée est essentiel au succès de l’équipe et, par extension, au succès de l’armée qu’elle dirige.
Au sein de la structure de l’équipe de commandement, le commandant de l’armée représente le processus de prise de décision, tandis que l’ASM représente le facteur humain, y compris le bien-être du corps des militaires du rang (MR).
L’ASM accompagne le commandant de l’Armée chaque fois qu’il représente l’organisation pour montrer l’esprit de coopération professionnelle entre l’officier et le MR, qui est au cœur de la culture et de l’éthos militaires canadiens.
L’ASM actuel est l’ancien Adjuc James Smith du 2PPCLI RSM.
Que fait le sergent-major de l’armée?
Alors que les sergents-majors à tous les niveaux de l’Armée sont responsables de ce que l’on appelle les quatre D : tenue, exercice, discipline et conduite, l’ASM est moins axée sur la discipline.
Au lieu de cela, il met l’accent sur l’explication et le renforcement des directives et de la vision du commandant aux troupes dans un langage simple et courant.
Bien sûr, le flux d’informations va dans les deux sens. Grâce à son réseau de sous-officiers supérieurs (sous-officiers supérieurs), l’ASM informe également le commandant de l’armée de la bonne compréhension de ses intentions par les troupes.
Son travail consiste à agir en tant qu’ombudsman pour les troupes, en veillant à ce que les intérêts des soldats soient représentés lorsque le commandant de l’armée prend des décisions sur des questions susceptibles d’avoir un impact sur le moral ou le bien-être.
Que fait d’autre le sergent-major de l’armée?
L’ASM contribue à la prise de décision concernant des questions plus larges liées à la tenue vestimentaire, à la discipline et au comportement.
Par exemple, les questions qu’il traite sur la tenue vestimentaire peuvent aller de préoccupations de routine telles que les normes vestimentaires pour le nouvel équipement personnel à des consultations plus importantes sur les nouveaux insignes de casquette, uniformes ou insignes mis au service de l’armée.
Dans ce dernier cas, l’ASM travaille avec la Direction de l’histoire et du patrimoine pour s’assurer que les traditions et symboles nouveaux ou ravivés incarnent l’esprit professionnel de l’Armée canadienne.
Comme pour les autres postes de sous-officiers supérieurs dans le cadre plus large de l’Armée de terre, l’ASM remplira, dans la mesure du possible, une capacité consultative pour le développement d’autres sous-officiers au fur et à mesure de leur progression de carrière.
Bien que cela puisse impliquer des discussions avec des partenaires canadiens ou alliés pendant le voyage avec le commandant, cela peut également prendre la forme d’un mentorat pour des cours de perfectionnement supérieurs.
Plus précisément, le programme de nominations supérieures et le cours de leadership intermédiaire offrent aux étudiants l’occasion de s’engager avec le leadership des sous-officiers supérieurs, de favoriser les compétences du corps et de donner un aperçu de domaines rarement vus par les niveaux de commandement subordonnés.
Gerry Weaver/Affaires publiques de l’armée

L’Adjuc James Smith a passé deux ans en tant que SMR du 2PPCLI, ici pendant son CdA avec maintenant le Bgén Bob Ritchie, qui était le commandant du 2VP à l’époque. Ensuite, il a défilé avec les troupes sur la place de parade de Kapyong. Photos Jules Xavier/Shilo Stag

MCpl Brandon Liddy