Spécial Stag

Le jeu du balai-i-loo est presque aussi vieux que le Princess Patricia’s Canadian Light Infantry (PPCLI) lui-même, et reste d’une importance vitale pour la tradition régimentaire, la camaraderie et l’esprit de corps.

La première partie de balai-i-loo a été jouée le 17 mars 1924 dans le cadre de la commémoration de l’anniversaire de Lady Patricia Ramsey, anciennement Princesse Patricia, et a été jouée chaque année depuis lors, tant au Canada qu’à l’étranger. Les soldats du PPCLI — 2PPCLI à la BFC Shilo, et 1PPCLI et 3PPCLI à la garnison d’Edmonton continuent de jouer avec enthousiasme au Broom-i-loo le 17 mars de chaque année.

Le jeu est un croisement entre le rugby et le ballon-balai, mais comment et pourquoi il est apparu sont des questions perdues dans l’histoire. Ce qui est certain, c’est qu’il est unique dans les Forces armées canadiennes (FAC). Bien que le but du jeu soit de mettre la balle dans le filet à l’aide d’un balai, l’objectif sous-jacent est de développer la cohésion et la fierté régimentaire parmi les soldats.

Historiquement, chaque compagnie de fusiliers formait une équipe et participait à la compétition, mais aujourd’hui, chacun des trois bataillons du PPCLI organise son propre tournoi avec des équipes basées sur le grade. Les soldats et les caporaux affrontent les caporaux-chefs, et les sous-officiers supérieurs les officiers, dans une compétition physiquement éprouvante et exigeante à laquelle participent à la fois les hommes et les femmes des unités.

Les équipes sont composées de quatre attaquants, trois défenseurs et un gardien de but. Il est interdit d’agresser les adversaires avec des balais et des poings, mais les mises en échec et les tacles sont autorisés, et les règles sont limitées. Les bâtons et le ballon de ballon-balai modernes ont remplacé les balais traditionnels et le ballon de football qui étaient utilisés à l’origine. Chaque match dure 15 minutes, divisées en deux mi-temps.

Les spectateurs jouent également un rôle actif et les interférences sont rarement remarquées par l’arbitre. Une fois le tournoi terminé, les énergies se tournent vers la commémoration de la fière histoire du PPCLI avec les camarades. Le Broom-i-loo reste une tradition forte d’un régiment d’infanterie fier.

Une neige épaisse et un vent glacial ont accueilli les participants au jeu annuel du balai-o-loo de la 2PPCLI. Lors du match d’ouverture, les officiers se sont attaqués – littéralement — à l’escouade des sergents et des adjoints. La majeure partie de la compétition a ressemblé à un match de rugby, le ballon-balai étant l’objet utilisé pour marquer des buts dans les filets de hockey après avoir quitté les mêlées enneigées. Il y a eu beaucoup de rires et de sourires, en plus des casques qui ont volé lors des tacles, car les joueurs des deux camps cherchaient à se vanter. Photos Jules Xavier/Shilo Stag